Publications
- « Étude du parler local de Littry (Bessin) » – Mémoire de Maîtrise de Dialectologie normande, Caen, 1971, dir. René Lepelley.
- « Le parler croquant. Mentalité et langage dans une société rurale -formules rimées – images et imaginaire – formules parodiques ». Revue Loisir, périodique de la Comédie de Caen. Centre dramatique national n° 13, décembre 1976.
- « Le système de la dénomination des bovins dans une ferme laitière de la région de Bayeux en 1977 entre tradition et modernité ». Revue PTPN, Saint-Lô, Noël 1978.
- « Le vocabulaire de la traite à l’herbage dans le Bessin entre les deux guerres. Étude lexicologique ». Actes du Colloque de dialectologie et littérature du domaine d’oïl occidental, février 1981. Cahier des Annales de Normandie n° 15, Caen 1983.
- « Aspects de la conscience linguistique dans le Bessin en 1984 ». Annales de Normandie, 36e année, n° 1, Caen, mars 1986, p, 57-74.
- « Sur la morphologie de l’imparfait en français régional de Basse-Normandie ». En collaboration avec Jean Devarrieux, dans Points de vue sur l’imparfait Centre d’études linguistiques de Caen (CELIC). Centre de Publications de l’Université de Caen, direction Pierre Le Goffic, 1986.
- « Étude lexicologique Comment parle-t-on de la terre dans le Bessin en 1987 ?» Actes du colloque de dialectologie du domaine d’oïl, Angers, février 1987, thème : « La Terre », dans Marche armoricaine. Cercle armoricain de linguistique et dialectologie (CALD), Angers, 1989.
- « Paramètres énonciatifs et interprétations de pouvoir» (avec C. Fuchs, Cl. Guimier, J. Devarrieux), Langue française, Modalité et interprétation l’exemple de pouvoir, n° 84, décembre 1989, Larousse, Paris.
- « Les groupes prépositionnels en dans» (avec Jean Devarrieux), dans 1001 circonstants, éd. Claude Guimier, ELSAP (Étude linguistique de la signification au travers de l’ambiguïté et de la paraphrase), 1993, CNRS URA 1234, Presses Universitaires de Caen,
- « Pour une approche sociolinguistique de la dialectologie normande », CELIC, 1986 (article dactylographié).
- « Le chercheur et le terrain d’étude : trois cas d’enquêtes dans le Bessin », Revue du département de la Manche, t. 25, 1983, Carantilly, fascicules n° 97-98. Actes du colloque « Croyances et traditions populaires en Normandie ». Rencontres de Cerisy-la-Salle, octobre 1981.
- « Étude du parler ordinaire rural de la région de Bayeux en 1985: be l’eau sur du lait : français dialectal ou dialecte francisé ». Actes du XVIIIe congrès international de linguistique et philologie romanes. Trèves, 1986, t. III, Max Niemeyer Verlag, Tübingen, 1991.
- « Dialecte et modalité, Tarzan » (ethnotexte) : conférence (dactylographiée) à l’ELSAP, avec Jean Devarrieux, mars 1986.
- « La vie du bienheureux Thomas Hélye. Un texte normand du XIIIe s. Etude philologique », Revue PTPN (Parlers et traditions populaires de Normandie), n° 72, 5t-Jean 1986, Saint-L6.
- « Mon avenir magnétique ou Genèse et gestion d’archives sonores personnelles », Bulletin de l’Association française des détenteurs d’archives sonores (AF A5), n° 18, octobre 1987, Paris.
- « Peut-on dire qu’une pratique dialectale est terminée dans un milieu donné ? » Les Français et leurs langues, Aix-Marseille, 1991, Publications de l’Université de Provence. Actes du colloque de Montpellier, septembre 1988, dir. J.-C. Bouvier.
- « État du langage ordinaire dans le Bessin en 1991 ».
Actes du colloque : « Comment parlent les Normands ? » Rencontre de Cerisy 1991, dir. R. Lepelley, Revue de la Manche, t. 35, 1993, n° 137-138, p. 11-24. - « Vitalité et variation dialectales au travail ». Actes du IVe colloque international de dialectologie et de littérature du domaine d’oïl occidental, dir. F. Manzano : « Vitalité des parlers de l’ouest et du Canada francophone ». Cahiers de Sociolinguistique, Presses Universitaires de Rennes 1997, n° 2-3, p. 77-88.
- « Une méthode exemplaire : les enquêtes de Charles Joret pour l’élaboration de sa Flore populaire de Normandie (1997) ». Actes du Ve colloque de dialectologie et littérature du domaine d’oïl occidental, Seillac, mai 1993. Dir. M.-R. Simoni-Aurembou. ABDO, 1995 (Fontaine-lès-Dijon).
- « La correspondance de Charles Joret, créateur de la dialectologie normande ». Actes du colloque de dialectologie de Poitiers, dir. B. Horiot, mars 1990. Centre d’études linguistiques Jacques Goudet, Université de Lyon, 1995.
- « La fête qui marque la fête de la moisson. Étude cartographique et lexicale » (avec C. Bougy). Mélanges René Lepelley, Cahier des Annales de Normandie, Caen, Musée de Normandie, 1995, n° 26.
- « L’oeuvre de Gabriel Guillaume : document de dialectologie armoricaine ; un collectage à travers les départements de Bretagne gallèse » (CR). Revue L’Information grammaticale, n° 71, Paris, octobre 1996.
- « Le vocabulaire traditionnel de la maison en Normandie : homonymie, polysémie, remotivation ». Colloque de dialectologie et littérature du domaine d’oïl occidental, dir. P. Boissel, C. Bougy. Mars 1999, Presses Universitaires de Caen, 2002.
- « L’homme et l’animal : récits de métamorphoses dans le Bessin. Étude linguistique et ethnographique », Annales de Normandie, 49e année, n° 3, Caen, juin 1999.
- Étude de documents oraux du Bessin : 1 CD Rom, 2 CD audio, 1 livret de 47 pages (4h d’études), Université de Caen, Centre de Télé-Enseignement Universitaire (CTEU), 2001, Réédition prévue aux Presses Universitaires de Caen courant 2003.
- « Un curieux personnage du Bessin : Bernardin Anquetil, dit l’Abbé Anquetil (1755-182e) auteur dialectal, misanthrope… et joueur de vielle à Mandeville ». Mélanges Pierre Bouet, Cahier des Annales de Normandie, Château de Caen, n°32, 2002.
- Enquêtes cartographiques : l’Atlas linguistique normand (ALN). Etude des compétences trente ans après les premières enquêtes (travail collectif avec les étudiants du module LI 332 dialectologie normande et Catherine Bougy).
- Ethnomusicologie de la Normandie : Folk, folklore et tradition. Le point en 2005. Bulletin de l’Office Universitaire d’Etudes Normandes (OUEN) Caen n°20 Juin 2005. Billet savant cet article se trouve sur le site de l’association Archipels à Caen (http://www.asso-archipels.org/informations/193-ethnomusicologie-de-la-normandie-folk-folklore-et-tradition.html)
- René Lepelley (1925 – 2011) – Une vie, une oeuvre avec Catherine Bougy. Bulletin de l’Office Universitaire d’Etudes Normandes (OUEN) Caen n° Janvier 2012
Avant Propos
Ce travail de 2012 représente la refonte de deux séries d’études, l’une en 2001 intitulée Bessin I, l’autre de 2011 intitulée Bessin II. Le premier travail était une présentation générale de la dialectologie Normande, à partir des documents étudiés lors de communications antérieures. Le second est une analyse plus précise de 18 extraits choisis parmi mes cinquante premières bandes magnétiques (enregistrements entre 1975 et 1978). Nous reproduisons ici l’avant-propos de 2001, puis l’avant-propos de 2011, qui présentent les enjeux majeurs de ces deux entreprises restructurées sur ce seul site autour de chaque locuteur.
La région du Bessin
Comme son nom l’indique, le Bessin est le pays de Bayeux. Le terme Bajocasses désignait une tribu gauloise, dont la cité principale, sur les bords de la rivière Aure, s’est d’abord appelée Augustodurum. Puis cette cité a pris le nom de ses anciens habitants pour aboutir donc à Bayeux (le même phénomène s’applique pour Lisieux, Avranches, Vieux, Evreux et même Paris). Sur Bajocasses s’est formé un adjectif dérivé, bajocassinus, ayant le sens de « qui appartient à la cité des Bajocasses ». Cet adjectif a donné régulièrement le mot Bessin (comme Lieuvin renvoie à Lisieux et Roumois à Rouen).
Auteur
Pierre Boissel est né en 1946, le dernier de trois enfants, dans la ferme de ses parents Felix (propriétaire et exploitant agricole) et Alice (couturière à Crouay avant son mariage). Après l’école primaire du Molay (à présent rattaché à Littry), il est pensionnaire de la 6ème à la 3ème à Bayeux, puis de la seconde à la terminale à Caen. Après son baccalauréat littéraire, il suit des études de lettres à l’Université de Caen. Dès le début de ses études supérieures, la rencontre de Fernand Lechanteur d’abord, de René Lepelley ensuite, lui ouvre le champ des études dialectales, qu’il n’a jamais quittées depuis son mémoire de maitrise.